CHAMPION DE FRANCE 2023

Interview par https://www.instagram.com/hvm_racing/

Championnat de France Historique Dernier meeting

Les essais du vendredi revêtent une importance cruciale pour la dernière course au Vigeant, car les enjeux sont élevés pour le titre de champion de France. Nous avions déjà largement dominé le championnat Over 2 Litres en remportant les 12 courses des 6 meetings précédents. Cependant, pour le titre de champion de France, nous sommes à égalité avec un concurrent dans la série GT, qui a également remporté toutes ses courses. Lors des essais du vendredi, nous avons opté pour des essais libres le matin afin de peaufiner le réglage en cas de pluie. J'ai décidé d'assouplir l'arrière de la voiture pour obtenir plus d'adhérence à l'accélération, un aspect délicat étant donné le dosage du turbo sous la pluie. Les qualifications se sont déroulées l’après-midi sous la pluie, et j'ai tout on avec huit dixièmes d'avance sur donné pour décrocher la pole positi le deuxième.

La première course du samedi a débuté dans des conditions semi- sèches. Je suis parti en pole position, mais au bout du premier tour, un problème de culbuteur a fait chuter ma puissance d'environ 150 chevaux. J'ai été doublé par deux concurrents, la Ford GT40 et la Ford Escort, en raison de mon manque de puissance. Une seule solution, repousser mes freinages à l’extrême. La Ford GT40 a coupé ma trajectoire, et je n'ai pas pu éviter la collision. J'ai réussi à repartir à la poursuite de la Ford Escort, en dépit d'un culbuteur cassé, et j'ai fini la course avec 27 secondes d'avance sur l'Alpine A310. Cependant, j'ai été convoqué par les commissaires de course pour un incident de course, mais après analyse de la vidéo, le directeur de course a qualifié d'incident de course. Une demi-heure plus tard, j'ai été à nouveau convoqué. Suite à une réclamation de la GT40, on m'a infligé une pénalité de 30 secondes, ce qui nous a fait perdre la première place avec seulement 3 secondes d'écart. J'aurais pu réclamer contre la GT40, mais je ne partageais pas cette philosophie. La course, c'est la course, et cela aurait pu compromettre mon titre de champion de France.

Nous avons changé les culbuteurs dans la nuit, et un grand merci à Sébastien Moreau et Loris pour leur excellent travail. Je le dis toujours, ce n'est pas seulement le pilote, c'est vraiment une équipe. Pour les connaisseurs de mécanique, il n'y avait pas de surrégime, mais une paille dans l'acier. Cela confirme qu'il n'y avait pas de surrégime, car la soupape est restée intacte. Un grand soulagement lorsque nous avons redémarré le moteur. La course du dimanche était cruciale, car le concurrent de l'autre série n'avait terminé que deuxième. La seule solution était de gagner la course.

Nous sommes partis en deuxième position aux côtés de l'Alpine. Après un départ maîtrisé, j'ai terminé le premier tour avec 3 à 4 secondes d'avance. Au deuxième tour, une Porsche a cassé son moteur et a laissé de l'huile sur la piste, ce qui a entraîné l'intervention de la voiture de sécurité et un drapeau rouge. Nous avons redémarré derrière la voiture de sécurité, avec moi en tête. De la fumée s'est échappée de notre Porsche. La seule solution était de terminer la course à fond. J'ai imposé un rythme soutenu tout en subissant la pression du concurrent en Ford. Les deux derniers tours ont été délicats, car j'ai perdu la deuxième vitesse, et le moteur montrait des signes de fatigue. Finalement, nous avons remporté la course avec huit dixièmes d'avance sur la Ford. C'était une victoire incontestable, et nous avons décroché le titre, une victoire pleine d'émotions avec Sébastien, surnommé Momo, et Lloris

Nous souhaitons rendre hommage à notre Porsche "Gorille 3L RSR" qui nous suit fidèlement depuis plusieurs années et qui a brillamment assumé le rôle de remplaçante cette saison. Ta constance et ta performance remarquable sont inestimables pour nous. Merci d'avoir été le pilier de notre équipe pendant tout ce temps, et d'avoir prouvé encore une fois ton excellence cette année.